©Rodrigues Daniel

Les trois couples du département sont bien présents sur leur territoire. Ils rechargent leurs aires, paradent, et renforcent leurs liens au vu d'une nouvelle saison de reproduction. Un septième individu est toujours présent, au sud du massif des Fiz. Il ne semble pas faire partie d'un couple installé ou en cours d'installation. Les jeunes de l'année ont suivi deux chemins bien différents. Le petit du couple des Aravis a quitté le territoire familial fin aout, alors que le jeune du couple de Sixt est à l'heure actuelle encore avec ses parents.

 

©Sophie Dunajev

Un nouveau couple s'est installé cette année dans le parc national du Mercantour. La reproduction a échouée mais cette nouvelle est encourageante. Deux couples reproducteurs sont présents dans les Alpes du Sud.

Corse :

Un jeune gypaète corse a été équipé cette année d'un émetteur GPS. Nos collègues Corses espèrent ainsi savoir quels déplacements effectuent les jeunes Gypaètes et pourquoi ils ne sont que peu observés sur l'île de beauté les années suivant leur naissance.

Pour suivre ses déplacements :

http://www.gypaete-corse.com/suivez-un-jeune-gypa%C3%A8te-en-vol/

Deux noyaux de couples reproducteurs sont présents dans les alpes :
- L'un dans les Alpes centrales (sud-est de la Suisse, nord Italie) avec 11 couples.
- Le deuxième qui englobe Savoie, Haute-Savoie, Valais en Suisse et Val d’Aoste en Italie  avec 11 couples. Se pose la question de la diversité génétique dans ces populations, en effet la philopatrie* semble être importante chez le Gypaète barbu, ce qui entraine une consanguinité qui peut être problématique. Cette question justifie le maintien des réintroductions, qui sont maintenant ciblées sur l'introduction de gênes nouveaux. Ainsi, on choisit maintenant l'individu réintroduit sur un site par rapport à son patrimoine génétique.