Comment reconnaître
et observer le Gypaète

Tout d'abord, n'oubliez pas les règles d'or de l'observateur :

Notez ce que vous observez et pensez à prendre des photos !
Vous reconnaitrez le Gypaète barbu dans la nature grâce à plusieurs critères :

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Sa grande envergure (plus grand qu’un Aigle royal)
Sa silhouette élancée et fine chez l’adulte, un peu plus massive chez le jeune. La tête est souvent tournée vers le bas (pour la recherche de nourriture)
A son type de vol :
Le Gypaète longe souvent les falaises, souvent c’est son ombre que vous voyez en premier ! Vous pouvez également l’observer en train de voler dans une pompe ou de traverser une vallée.
La fermeture des ailes, dit brassée, est utilisée pour perdre de l’altitude.

 
Une astuce ! La marmotte alerte ses petites copines en sifflant une seule fois, quand le danger vient du ciel, et plusieurs fois si le danger vient du sol. Si vous entendez ainsi la marmotte siffler une fois, levez les yeux, il peut s’agir de son ennemi juré l’Aigle Royal, ou d’un parapente mais parfois il peut s’agir du Gypaète !

Si vous observez un rapace en train de lâcher son os ou de se baigner dans de la boue ferrugineuse... pas de doute, il s’agit bien du Gypaète !

Attention aux confusions possibles :
-    Le Grand Corbeau et le Percnoptère d’Egypte ont également une queue en forme de losange
-    Les vautours et l’Aigle Royal ont également une grande envergure et partagent la même silhouette de rapaces, même si la forme est légèrement différente.
-    Les vautours et l’Aigle royal sont de bons planeurs également, ils peuvent être observés en train de pomper comme le Gypaète.

Aux couleurs du plumage
, mais attention ce critère n’est pas toujours fiable en conditions des conditions d’observations, il sert surtout à déterminer l’âge du Gypaète :




         Tête noire = moins de 3 ans         Tête noire s’éclaircissant = entre 3 et 4 ans         Tête claire orangée = plus de 4 ans

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Les marques et les mues
Seuls les jeunes oiseaux réintroduits ont certaines de leurs plumes des ailes ou de la queue décolorées pour faciliter leur identification. En fonction des conditions d’observations, il n’est pas toujours aisé de distinguer une marque d’une mue.

Normalement, les décolorations ne sont pas faites sur toute la longueur de la plume, laissant apparaître un bout noir de la plume, mais ce n’est pas toujours visible en fonction de l’usure de la plume. Les marques de décoloration vont disparaître entre la deuxième et la troisième année.

Les premières mues des plumes de vol interviennent au cours de la deuxième et de la troisième année. Les oiseaux de quatrième et de cinquième année ont un plumage intermédiaire : les plumes de la tête et du corps s’éclaircissent et la silhouette s’affine ; le plumage définitif – tête et corps de couleur crème ou orangé (parfois blanc en Corse) contrastant avec les ailes et la queue gris ardoisé - est acquis généralement entre la cinquième et la septième année (certaines femelles acquièrent ce plumage dès l’âge de 4 ans alors que les mâles sont généralement plus tardifs).

La plume de Gypaète
Si au cours de vos sorties en montagne vous trouvez une plume de grand taille au rachis blanc, veillez à ne pas la saisir par la base (le côté qui est planté dans l’oiseau). C’est là que se trouve l’ADN à analyser et transmettez là aux organismes référents pour le suivi du Gypaète barbu.

Récapitulatif : quoi observer ?

Les bons réflexes à avoir pendant l'observation :

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